Education et civilisation humaine :
Notre espèce, semble-t-il n’a pas encore saisi son rôle, ni son sens, ni sa chance. Abandonnerions-nous sans cela, des milliards d’êtres humains à leur sort déchirant tout en dépensant des milliards de dollars chaque année dans un militaire qui constelle le monde de guerre et de chaos ? Laisserions-nous sans cela, 260 millions d’enfants sans éducation alors que les banques sont pleines et le bon –vouloir à son comble ? Non, décidément, l’esprit de l’humanité n’est pas encore capable de se hisser au- dessus de lui-même pour s’interroger sur son rôle, son intérêt et son sens.
De l’instinct éducatif à l’éducation humaine :
Sans avoir pu encore, rentrer en communication réelle avec le monde animal, il nous est difficile évidemment, d’en comprendre toute la grandeur et les subtilités. Il suffit pourtant d’observer une chatte avec ses petits, pour voir à quel point le système d’éducation dans la nature, est tout simplement parfait, patient, juste, bienveillant, équilibré, respectueux et apte à former en quelques mois des adultes responsables, autonomes, indépendants et intelligents.
Cet instinct éducatif a perdu beaucoup de densité dans la transformation animal/humain, une dilution qui en principe, devrait être compensé par la culture éducative. On est malheureusement forcé de constater, qu’elle n’a pas encore tout à fait, et correctement, pris le relais.
De l’éducation humaine, un formidable potentiel :
Si nous pouvons considérer qu’il existe une forme « d’éducation » chez la plupart des autres animaux, pour l’homme, elle a pris une dimension inégalée. L’instinct, l’inné, prennent secondaires pour nous. La transmission, l’enseignement, l’instruction, l’éducation, prennent un rôle majeur dans l’acquisition des savoirs humains.
Même ou surtout si l’individu est porteur de handicap, le groupe supportera toutes les bases pour communiquer et s’épanouir le mieux possible dans la société.
L’éducation humanisante :
Si l’imitation est suffisante dans la nature pour acquérir toutes les bases de la survie, l’intention d’éduquer, autrement dit l’enseignement, est vital chez l’homme pour vivre en société. L’imitation est du domaine de l’instinct, de l’inconscience, mais l’enseignement relève d’une volonté, d’une décision, d’un engagement, d’une conscience. En passant de l’inconscience à la conscience, l’éducation est devenue fragile (elle peut se perdre, s’abîmer) mais elle a gagné en amplitude et en progressivité.
Mais l’humanité d’aujourd’hui ne peut être plus évoluée que ce qu’elle est. Un jour viendra, où l’éducation aura atteint son point idéal et sera universellement dispensé